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SENATOR SMITH: When you said "Keep out of it," could that be interpreted as in any way changing the first distress call? MR. BRIDE: Merely told him not to interfere with our communications. SENATOR SMITH: He had not responded as you felt he ought to respond? MR. BRIDE: Yes, sir. SENATOR SMITH: He had not indicated that they were coming? MR. BRIDE: No, sir. SENATOR SMITH: He had impressed you with the lack of appreciation for your situation? Stop me if I am not interpreting you correctly; I am summarizing what you have said. Am I correct about that? MR. BRIDE: It struck me so — that he did not seem to be able to realize the position we were in. SENATOR SMITH: And you are quite sure that you gave him all the information necessary? MR. BRIDE: We made it very clear to him. SENATOR SMITH: You mean in referring to the condition you were in, you referred to the sinking of the Titanic? MR. BRIDE: If you call C. Q. D. and give your position, then there is no necessity for another ship to inquire further into the matter, if he is coming to your assistance, because you could not call C. Q. D. unless you were in need of assistance. SENATOR SMITH: Now, C. Q. D. was the strongest language that you could use under your wireless regulations to apprise any station that you needed help immediately; is that right? MR. BRIDE: Any operator hearing a C. Q. D., giving a ship's position, when on the job would immediately, without inquiring further into the matter, go to his captain and inform his captain. It would be a waste of time asking anything about it. The less time spent in talking, the more time can be spent in getting to the ship... . SENATOR SMITH: After you told this operator he was a fool, and 20 minutes had gone by, did you tell him that your ship was sinking? MR. BRIDE: No, sir. |
LE SÉNATEUR : Lorsque vous avez dit « Ne vous en mêlez pas », est-ce que cela pouvait être interprété comme une modification quelconque du premier appel de détresse? M. BRIDE: Il lui a simplement dit de ne pas interférer dans nos communications. LE SÉNATEUR SMITH : Il n’a pas répondu comme vous le pensiez? M. BRIDE: Oui, monsieur. LE SÉNATEUR SMITH : Il n’avait pas dit qu’ils viendraient? M. BRIDE: Non, monsieur. LE SÉNATEUR SMITH : Il vous avait impressionné par le manque d’appréciation de votre situation? Arrêtez-moi si je ne vous interprète pas bien; je résume ce que vous avez dit. Ai-je raison? M. BRIDE: Cela m’a tellement frappé — qu’il ne semblait pas être en mesure de se rendre compte de la situation dans laquelle nous nous trouvions. LE SÉNATEUR SMITH : Et vous êtes tout à fait certain d’avoir donné toutes les informations nécessaires? M. BRIDE: Nous lui avons dit très clairement. LE SÉNATEUR SMITH : Vous voulez dire, en parlant de l’état dans lequel vous vous trouviez, que vous parliez du naufrage du Titanic? M. BRIDE : Si vous appelez C. Q. D. et donnez votre position, il n’est pas nécessaire qu’un autre navire se demande ce qu’il vous arrive, s’il vient à votre aide, parce que vous ne pourriez pas appeler C. Q. D. sans avoir besoin d’aide. LE SÉNATEUR SMITH : Maintenant, C. Q. D. était le langage le plus fort que vous pourriez utiliser en vertu de votre règlement sur les services sans fil pour informer toute station que vous avez besoin d’une aide immédiate, n’est-ce pas? M. BRIDE : Tout opérateur qui entend un C. Q. D., donnant la position du navire, alors en opération serait immédiatement, sans plus approfondir sur la question, aller à son capitaine et l’en informer. Ce serait une perte de temps de demander quoi que ce soit à ce sujet. Moins on passe de temps à parler, plus on peut passer de temps à se rendre au navire... LE SÉNATEUR SMITH : Après que vous ayez dit à cet opérateur qu’il était un imbécile et que 20 minutes s’étaient écoulées, lui avez-vous dit que votre navire coulait? M. BRIDE: Non, monsieur. |
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